Ce reportage n’est pas tout récent. Il est paru dans le magazine en ligne, américain Rue d’octobre 2011.
2011, mais ce n’est pas possible ! C’est dépassé ! Vous l’avez déjà vu. Ton article va faire un flop. Peut-être et alors ? J’adore toujours et j’aime bien revenir sur des trucs anciens que je redécouvre.
La déco, ce n’est pas comme la mode, ça évolue certes, mais ça doit avoir un petit côté intemporel en dehors des modes, vous ne trouvez-pas ? Je dis cela, parce que la semaine dernière, ma prof de tapisserie m’a raconté une anecdote qui nous a beaucoup fait rire. Au showroom de Rubelli, elle a entendu un décorateur dire à un autre : « Tu te rends compte, elle a osé mettre chez son client un tissu de la collection d’il y a deux ans ! ». Je ne sais pas moi, mais des fois j’ai l’impression qu’il y a des mondes qui me semblent lointains, lointains…
La grande majorité d’entre nous n’en sommes pas là, n’est-ce pas ? Pour moi, la décoration d’intérieur doit rester quelque chose de vivant qui ne vise pas à ressembler à un catalogue de déco.
Bref, revenons à notre reportage. Je suis retombée dessus en écrivant l’article sur les livres et j’ai été frappé par cette fille en mouvement qui passe devant cette étagère précaire -mais si inventive- et puis il y a cette toile noire, ce sol en béton brut peint, son allure… J’ai donc cherché plus loin. Direction New York, le loft d’Andi Potamkin.
En la matière, Andi Potamkin n’est pas une débutante, elle gère une entreprise Le Mise, une sorte de studio de conseils en art et design à Brooklyn. Elle habite un loft génial avec une vue incroyable (vous pouvez découvrir un autre point de vue sur le blog de garancedore.fr). La décoration y est éclectique et très étudiée, avec une ambiance bohème étudiante, un brin glamour, brute, cool.
Rue Magazine (Anniversary Issue 2011) – Photo : Emily Anderson et Design : Andi Potamkin.
+ page pinteres de ruemagazine
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